NOTIONS THÉORIQUES
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COLLECTER DES RENSEIGNEMENTS
Le récit libre fait par le citoyen est souvent parcellaire, parfois même incohérent. Le policier doit aller chercher des informations plus précises qui lui permettront de mieux comprendre la situation, d’orienter son intervention, de compléter son enquête et de rendre compte de la situation dans son rapport. Ses questions doivent être pertinentes et suffisantes afin de couvrir les éléments 3QCOP, c’est-à-dire « quoi », « quand », « qui », « comment », « où » et « pourquoi ». Par ailleurs, il est essentiel de poser une question à la fois afin de ne pas surcharger l’interlocuteur, et de varier le type de questions, ouvertes et fermées. Les questions ouvertes incitent l’interlocuteur à développer sa réponse alors que les questions fermées servent à faire préciser certains éléments en l’amenant  à fournir une réponse brève et précise sur un élément.
Collecte de renseignements – voies de fait

Les informations fournies par la dame et les questions posées par la policière permettent d’obtenir un portrait clair de la situation, de comprendre ce qui s’est passé et d’avoir les éléments nécessaires pour constituer le dossier. Tous les éléments du 3QCOP sont couverts, c’est-à-dire : qu’est-ce qui s’est passé? quand? qui est impliqué? comment cela s’est-il déroulé? où? pourquoi ? Les questions de la policière sont pertinentes et découlent logiquement de la conversation. Elles sont parfois ouvertes, parfois fermées, en fonction des informations recherchées. Elle pose une question à la fois, en laissant du temps à la dame pour répondre.  

Collecte de renseignements – voies de fait