Afin de se faire une bonne idée de la situation et d’être en mesure de prendre la meilleure décision quant à l’intervention à effectuer, le policier doit obtenir tous les renseignements pertinents reliés à la situation. Ces renseignements proviendront de ses observations et de ses interactions avec toute personne impliquée. C’est là la deuxième étape du processus méthodique, soit la perception : la collecte d’informations en se reportant aux 3QCOP et l’analyse des données recueillies. S’il réussit à se faire une représentation juste du problème et des risques qui y sont liés, le policier pourra choisir l’intervention appropriée et passer à l’action. Il est à noter que la composante « perception » est constamment active lors du processus méthodique de l’intervention. Ainsi, les données obtenues avant et tout au long de l’intervention sont prises en compte, interprétées et analysées afin de favoriser une compréhension juste de la problématique.
Dans le premier extrait, le policier procède à l’arrestation de l’individu en raison de son refus de collaborer. Sa collègue le soutient dans cette intervention.
Dans le deuxième extrait, les deux policiers se consultent pour prendre une décision. Comme l’individu s’est calmé et a accepté de collaborer, le policier décide de ne pas porter d’accusation et de le libérer. Il est à noter qu’il aurait été préférable que la concertation soit plus discrète et que le citoyen n’entende pas ce que les policiers se disaient.