NOTIONS THÉORIQUES
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MENSONGE ET DUPERIE
La détection du mensonge n’est pas facile, surtout s’il n’existe pas de preuves concrètes qui permettent de vérifier la validité des informations fournies. Ainsi, en l’absence de preuves irréfutables qui pourraient contredire le témoignage d’un individu, celui-ci peut être tenté de mentir, en particulier si le mensonge lui procure des bénéfices importants – par exemple, être innocenté. Bien souvent, les gens trahissent, dans leurs messages non verbaux et verbaux, la tension qu’ils ressentent en mentant. Toutefois, il ne faut pas oublier que certaines personnes éprouvent peu d’anxiété lorsqu’elles mentent et manifestent donc peu de signes de malaise. Il est alors plus difficile de déceler leur duperie. Par ailleurs, d’autres personnes manifestent de l’anxiété et de la tension même si elles ne mentent pas.
Messages non verbaux de duplicité – jeunes contrevenants

Lorsque le policier interroge Carl, celui-ci montre différents signes d’anxiété : il bafouille et hésite quelquefois avant de répondre. Il coupe régulièrement le contact visuel avec le policier et regarde souvent vers la gauche avant de parler. Bien que ces signes se manifestent un peu tout au long de l’entretien, ils sont plus nombreux lorsque Carl donne des informations fausses sur le vélo. Par ailleurs, Carl semble effectuer certaines manœuvres pour éviter de trahir sa nervosité. Par exemple, il fait peu de gestes, adopte une posture relativement rigide et ses expressions faciales sont minimales.

Messages non verbaux de duplicité – jeunes contrevenants
 
Messages verbaux de duplicité